L'ARCEP devrait faire paraître en cette fin de semaine via le journal officiel les conditions d'attributions de la quatrième licence en téléphonie.
L'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) est l'organisme qui s'occupe, entre autre, de gérer les fréquences nécessaires à l’activité des opérateurs de téléphonie mobile. C'est donc lui qui fixe les conditions d'attribution d'une nouvelle licence et notamment son prix. Selon le magazine "Les Echos", c'est aujourd'hui ou demain que l'on découvrira par le biais du Journal officiel quel sera le montant exact à débourser pour obtenir cette licence. D'après les dernières informations celui-ci devrait avoisiner les 240 millions d'euros.
Mais c'est surtout la validation officielle de l'appel à candidature qui est attendu. Il donnera le feu vert pour le dépôt de dossiers par les principaux acteurs intéressés qui auront jusqu'à fin octobre pour prendre leur décision et déposer leur candidature. Free s'est déjà dit intéressé, Virgin Mobile et Numéricable pourraient quant à eux s'allier en vue de faire cette acquisition.
Une fois tous les candidats connus, l'ARCEP examinera chaque dossier avant de désigner qui deviendra le futur Opérateur Mobile qui prendra place aux côtés d'Orange, SFR et Bouygues. Le nouveau venu devra, tout comme les acteurs déjà en place, couvrir 25% de la population dans les deux années suivants l'acquisition de la licence et 80 % d'ici 2018.
Cette entrée sur le marché pourrait relancer la concurrence entre opérateurs qui proposent aujourd'hui des tarifs très proches. Avec l'arrivée d'un quatrième acteur qui, selon l'ARCEP re-dynamisera la concurrence, on verra aussi apparaître d'autres nouveaux opérateur virtuels (MVNO) qui revendront sous leur marque des offres et forfaits qu'ils auront négocié avec les opérateurs principaux. A ce sujet, une étude publiée par l'organisme de régulation des télécommunications en début de mois concluait que "la mobilité assez faible observée résulte en partie de l’insuffisante animation concurrentielle, qui ne pourrait qu’être favorisée par une entrée significative sur le marché d’un nouvel opérateur."
L'étude révèle en effet que les deux tiers d'abonnés à une offre de téléphonie mobile en France n'ont jamais changé d'opérateur, la faute aux procédures administratives pour réaliser le changement que les utilisateurs pensent onéreuses et difficiles notamment à cause des conditions de résiliation. Un autre point bloquant est le manque de clarté dans les offres et la difficulté de les comparer.
Pour aller plus loin, consultez cet article qui décortique les offres des opérateurs existants pour un forfait iPhone et donnez votre avis dans le sondage consacré aux opérateurs de téléphonie mobile sur le forum.
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