Friday, June 20, 2014

Army of Two The Devil's Cartel on y a joué à la gamescom 2012 !

C'est dans un petit espace tamisé du Koelnmesse abritant l'espace d'Electronic Arts à la gamescom 2012 que nous avons été conviés à découvrir Army of Two : The Devil's Cartel. Un aperçu manette en main pour se familiariser brièvement avec ce troisième volet toujours porté sur la coopération et l'action décomplexée. Avec Visceral Games en charge du développement, le titre aura-t-il les cartes suffisantes pour faire oublier un deuxième épisode peu fédérateur ? Voici nos premières impressions.


Une passation de pouvoirs se faisant rarement sans accrocs, Army of Two : The Devil's Cartel profitera de l'arrivée des développeurs de la série Dead Space pour introduire deux personnages inédits : Alpha et Bravo. Quid de Salem et Rios, les protagonistes des précédents épisodes ? L'histoire ne nous dit pas quel sort Visceral Games leur a réservé. C'est donc dans la peau de nos deux nouveaux comparses que les joueurs s'envoleront pour le Mexique, terre de la corruption et du trafic de drogue. Avant de nous attarder sur l'aspect coopératif loin d'être délaissé lors de nos quelques minutes de jeu, il est intéressant d'apprécier les nombreux changements apportés notamment par l'utilisation de Frosbite 2. Le moteur de Battlefield 3 semble en effet tout trouvé pour proposer aux joueurs une expérience nerveuse et visuellement explosive avec l'introduction d'environnements entièrement destructibles et d'effets de lumière convainquant. Malgré tout, notre aperçu souffrait d'ores et déjà des premiers travers des TPS actuels à savoir une bonne réalisation artistique entachée par une animation des personnages bien trop rigide. Nous avons pu nous rabattre sur l'abondance des explosions accompagnant notre courte folie meurtrière, et desservie par une mise en scène sympathique des scènes d'action, qui trahissent d'ailleurs la présence de Visceral Games aux commandes. Les cutscnes seront en effet légions, et ne sont pas sans rappeler les expériences cinématographiques que l'on peut retrouver dans les autres productions du studio canadien. Mais qu'on se rassure, les développeurs ont gardé l'essence coopérative de la saga, tout en la remettant au goût du jour.

 

L'union fait la force

 

Les mécaniques de déplacement et d'interaction entre nos deux héros ont ainsi été simplifiées afin de rendre la coopération plus fluide. Bien qu'Army of Two : The Devil's Cartel ne fait qu'appliquer les codes du genre et répondra facilement au exigence des adeptes des TPS, la prise en main ne défaillit pas et s'assimile facilement. Sans transcender, le système de couverture remplit également sa mission. On regrette pourtant que le passage d'une position à une autre ne se fasse essentiellement que latéralement, principalement lorsqu'il n'est pas possible de passer par dessus certains obstacles. Ce troisième volet inaugurera aussi la capacité Overkill. Pendant quelques secondes en slow-motion, ce pouvoir nous permettra d'éliminer ses ennemis avec la puissance de feu d'un char d'assaut. Son utilisation donne d'ailleurs lieu à des démembrements sanglants que les amateurs d'hémoglobine apprécieront. A voir son intérêt sur la durée. Mais l'avancée ne se fera pas seulement main dans la main. Pendant certaines séquences, nos deux héros devront progresser séparément, l'un pour infiltrer "discrètement" le camp ennemi, l'autre pour attirer l'attention des trafiquants et faciliter l'avancée de son partenaire. Des passages qui dynamisent la progression à l'image d'une scène à bord d'un hélicoptère, à protéger son coéquipier, armé d'une mitrailleuse lourde et durant laquelle le moteur Frosbite 2 pouvait très clairement s'en donner à cœur joie. Vous l'aurez compris, Army of Two : The Devil's Cartel souhaite avant tout conforter sa place de TPS coopératif le plus testostéroné du PAF vidéoludique, tout en innovant légèrement ci et là dans son gameplay.